L’impact de la taxe de luxe sur l’industrie nautique canadienne
Le gouvernement canadien accuse un énorme déficit pour soutenir de nombreux Canadiens pendant la pandémie de Covid-19. C’est une situation désastreuse pour les jeunes générations d’avoir à porter ce fardeau. Nous savons tous que les riches paient une part plus élevée d’impôts pour aider à financer des programmes dans notre grand pays. Mais une taxe de luxe sur les bateaux de plus de 250 000 $ aura un impact négatif sur de nombreuses entreprises, propriétaires et employés. La taxe sur le luxe peut même ne pas générer de gain net positif sur les recettes fiscales.
Histoire mondiale de la taxe sur les bateaux de luxe
L’histoire montre que de nombreux clients n’achèteront tout simplement pas un article s’il est associé à une taxe de luxe. Le Washington Post a écrit que la production américaine de yachts de plus de 100 000 dollars a culminé à 16 000 en 1987 et en 2020 à 4 250. L’emploi dans les deux usines de Caroline du Nord du plus grand fabricant de bateaux de luxe, Hatteras, est passé de 1 550 à 500 depuis 1987.
Selon Boating Ontario, « les taxes de luxe se sont retournées contre eux à plusieurs reprises auparavant. Au début des années 1990, les États-Unis ont introduit une taxe de luxe similaire sur les bateaux qui a dévasté l’industrie. Un constructeur de yachts est passé de 220 à 50 salariés, un autre de 95 à 8. La taxe a finalement été abrogée… mais pas avant de détruire des milliers d’emplois et d’entraîner un manque à gagner net de 8 millions de dollars pour le gouvernement. La Nouvelle-Zélande, l’Italie, la Norvège, la Turquie et l’Espagne ont déjà introduit des taxes sur les bateaux de luxe, qui ont toutes été finalement abrogées en raison des effets économiques négatifs nets.
La NMMA a des recherches qui expliquent comment chaque cruiser ou yacht a sa propre microéconomie avec des gains économiques provenant du service, du stockage, des ventes de carburant et plus encore. Un bateau canadien de 500 000 $ a un impact économique local d’environ 40 000 $ chaque année
Les effets négatifs de la taxe de luxe
À l’origine, le seuil proposé était de 100 000 $, mais les efforts de lobbying de la NMMA ont réussi à faire passer le seuil d’imposition à un niveau où la plupart des bateaux de type familial ou de type chalet ne seront pas dans la tranche d’imposition, mais de nombreux cruisers vont dépassés le seuil.
En mars 2022, le gouvernement canadien a annoncé que la nouvelle taxe sur le luxe serait reportée. La taxe de luxe proposée sur les bateaux de plus de 250 000 $ est de 10 % de la valeur totale du bateau. Et entrera en vigueur le 1er septembre 2022.
Au Canada, la taxe sur les bateaux de luxe peut avoir les effets suivants :
- Baisse des ventes de bateaux et des revenus des entreprises canadiennes
- Annulation des commandes de bateaux de plus de 250 000 $
- Suppressions d’emplois et licenciements
- Fermeture définitive des commerces
- Moins de stocks sur le futur marché des bateaux d’occasion
- Réduire les recettes fiscales
Pour les consommateurs, il est maintenant temps de changer bateau si vous envisagez de passer à une catégorie plus grande et si vous avez une entreprise de plaisance et que votre livre d’affaires a des « bateaux de luxe », nous vous encourageons à rechercher ce que la taxe de luxe va signifier pour votre entreprise et vos résultats.